Cette année encore, le portefeuille affiche une performance
positive : +7%. Je considère cette performance comme satisfaisante compte
tenu de l’évolution des marchés l’année précédente (le portefeuille avait fait +30%
en 2013) et le manque d’opportunités début 2014.
On arrive donc à une performance globale de +140% depuis la
création du portefeuille (il y a presque 6 ans) soit +16,25% annualisé.
Aucune
année négative n'est à déplorer pour le moment et la volatilité semble maîtrisée, ce qui me
conforte dans mes choix de gestion.
Récapitulatif :
Période
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Evolution de la part
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Valeur de la part (*)
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2014
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+7.02%
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240.54
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2013
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+34.69%
|
224.76
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2012
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+23.56%
|
166.87
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2011
|
+3.70%
|
135.05
|
2010
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+12.30%
|
130.23
|
2009
(sur 10 mois)
|
+15.97%
|
115.97
|
(*) : base 100 à la création du portefeuille en 2009
La performance 2014 a été plombée par les fortes baisses de
Morrisons et Suedzucker qui souffrent actuellement d’un contexte sectoriel très
défavorable (guerre des prix au Royaume-Uni pour Morrisons et chute du cours du
sucre pour Suedzucker). J’ai pu me renforcer sur ces deux valeurs en cours d’année.
Niveau hausses, je cite Orange que j’avais acheté one-shot à
7.4€ et revendu très récemment à 14.2€. Mon opinion étant que les multiples de
valorisation sont devenus trop élevés au regard de la situation concurrentielle, des problèmes de corporate governance et des faibles perspectives du groupe. De nombreux gérants de fonds se sentent obligés d'en avoir en portefeuille car c'est la plus forte hausse du CAC40... Nous n'avons pas les mêmes valeurs apparemment.
J’ai également cédé un peu plus de la moitié de mes titres Exacompta-Clairefontaine
autour de 80€. J’ai eu un market-timing très favorable (j’avais acheté autour de
39€, quasiment au plus bas). Il s’agit d’un asset play dont l'issue reste fortement
dépendante du bon vouloir des dirigeants. Le manque de catalyseurs au déblocage
de valeur explique la valorisation actuelle. Wait and see.
Au niveau macro, la forte chute du pétrole a été globalement
favorable car le portefeuille est davantage constitué de sociétés consommatrices
de cette matière première (comme Michelin) que de producteurs. A titre très anecdotique,
j’ai pris en janvier 2015 une petite couverture optionnelle sur une éventuelle
hausse du brent (moins de 0.2% du portefeuille en valeur de marché).
La volatilité annuelle du portefeuille s’établit à 9.8% en
2014. Le ratio de Sharpe se retrouve donc inférieur à l’unité cette année.
Pour finir, voici l'évolution du portefeuille depuis sa création (l'indice CAC40 est affiché à titre indicatif mais n'est pas un benchmark) :
-cliquez pour agrandir- Portefeuille en bleu, CAC40 en rouge |
Bons investissements à tous !
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