La première explication est très simple et pratique : cela permet d’avoir de l’argent disponible rapidement afin de faire face à certains événements, et cela sans être contraint de solder d’autres actifs à un prix pouvant être défavorable. Cela vaut aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises et spécialement pour les groupes d’assurance.
La seconde raison est stratégique. Elle consiste à dire que le manque à gagner en termes de rendement entre le cash et les autres actifs (actions, obligations, immobilier …) est largement compensé par la limitation du risque de pertes d’opportunités. Je m’explique : cela évite d’être à court de « munitions » lorsqu’une occasion spéciale se présente et cela arrive régulièrement lorsque la majorité des acteurs du marché sont à court de cash.
Par exemple, ceux étant investis à 100% en actions avant un krach boursier n’ont pas la possibilité de racheter des actions alors que leur prix est tombé si bas que leur rendement est devenu extrêmement intéressant. Seules les personnes ayant du cash peuvent investir dans ces périodes où « Cash is King ».
Détenir cette possibilité a une certaine valeur, au même titre qu’une option. La prime à payer correspondant ici au différentiel de rendement entre le cash et les autres actifs.
Garder du cash, rester patient et enfin, avoir le courage de l’utiliser au moment opportun (souvent alors qu’un fort pessimisme règne) sont pour moi les trois clés d’une bonne gestion du cash. Si l’une d’entre elles manque, les deux autres sont inutiles.
Mehdi Meziane, le 09 Aout 2011
j'ai un peu remarqué cela aussi (à mon niveau)
RépondreSupprimeren gros, il faudrait attendre que ca descende encore un peu pour commencer à acheter (vu que cela a bien descendu)
ce qu'il avait judicieux de faire en février 2009
Antoine,
RépondreSupprimerà priori, personne ne connait la direction des marchés financiers... Néanmoins, les valorisations actuelles me paraissent très intéressantes. Je te conseillerais d'étaler tes achats dans le temps, mais de ne pas attendre pour commencer.
Même si tu peux faire de meilleures affaires demain si les cours baisses, tu pourrais aussi en faire de moins bonnes dans le cas contraire.
A mon sens, il faut éviter de vouloir faire du "market-timing". Ma référence, c'est D. Swensen, qui déclarait que plus de 90% des performances viennent d'une bonne allocation d'actif et non pas du moment précis auquel on passe les ordres.
Bonne continuation à toi !